Salut tout le monde.
C’est un beau bébé qui s’annonce (en tout cas, on fait tout pour) avec cette première édition du festival.
Et pour célébrer cette naissance comme il se doit, il nous fallait un parrain à la hauteur de ce que nous proposons, à savoir une rencontre entre Littérature de genre et Culture ludique.
L’Imaginaire est un terrain fertile et quand le jeu de rôle ne se nourrit pas du romanesque, il inspire bien souvent des créateurs.
Combien de cycles de Fantasy ou de Science-fiction sont issus de campagnes de jeu menées par leurs auteurs…. ? Combien de Jeux sont des adaptations ou des hommages à de grands romans SFFF ?
La question elle est vite répondue… Beaucoup !!!
C’est cet échange permanent qui nous intéresse tout particulièrement avec Si l’Imaginaire m’était Comté, les liens mais également les différences dans les approches au centre de toutes ces créations, car non, tout ne s’écrit pas de la même façon (prends en de la graine Chatgpt).
Un roman doit emporter le lecteur, lui faire aimer des personnages ou au contraire les lui faire détester, le plus souvent par le biais d’une intrigue que l’auteur a peaufiné dans le but de les mettre en avant ou en difficulté.
Tout est écrit, tout est planifié afin de maintenir le lecteur dans une position d’attente fébrile du devenir des figures auxquelles il choisit de s’attacher, le temps de « quelques pages » (le lecteur assidu de Fantasy ne manquera pas de lever un sourcil interloqué devant l’usage osé de ce « quelques pages »… d’où la présence fort judicieuse des guillemets. Et toc !).
Un Jeu de rôle doit, lui, proposer un univers riche en possibilités qui donnent envie de l’explorer, de l’arpenter, à une bande d’amis, tout en restant accessible et « simple » à prendre en main.
Ici, les grands scripts et les intrigues prédéfinies sont à proscrire, car c’est au final aux joueuses et aux joueurs qu’incombera la tâche de donner vie à tout ça, au gré de leurs aventures, en incarnant leurs personnages.
Donc, beaucoup de similarités, mais aussi de grosses différences dans ce que doivent proposer ces deux types de fiction.
Mais revenons-en à nos moutons… Le Parrain du salon.
Qui de mieux pour saisir tout ça que quelqu’un qui officie des deux côtés de cette barrière fictionnelle ?
C’est donc avec un immense bonheur que nous vous annonçons la venue de Raphaël Bardas, rôliste émérite dont le CV ferait pâlir Jarod de jalousie (référence de vieux inside) et romancier non moins talentueux.
En attendant le jour J, je ne peux que vous recommander de vous pencher sur son travail aux Editions Mnémos (si ce n’est déjà fait), en lisant Les Chevaliers du Tintamarre et sa suite, Le voyage des âmes cabossées. Une écriture incisive, un style redoutable d’efficacité et débordant de verve vous entraîneront à la suite de Silas, Rossignol et la Morue, ainsi que toute une galerie de personnages hauts en couleur, dans les rues et les tréfonds de Morguepierre.
Son prochain roman, Les fourneaux de Crachemort paraîtra en mai de cette année, juste avant le salon…
C’est tout de même bien fait !
Si tout cela ne suffisait pas encore, Raphaël vous proposera des parties de découverte du très prochain Macadam Fairies (Studio Deadcrows), en compagnie de sa co-autrice Roxane Bourget, dans la salle d’arme du Château de Pesmes… ambiance garantie.
Donc voilà, vous savez ce qui vous reste à faire les 8 et 9 juin 2024…
VENEZ À PESMES 😃